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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 05:49

La colère domine ce matin mais la colère est mauvaise conseillère et je m’étais déjà dit à plusieurs reprises de me garder d'écrire sous cette emprise. Mais, il y a des jours où l'on ne peut se retenir face à la volonté délibéré de bafouer les valeurs de la République, de provoquer l'opininon, de transformer une action de securité en acte politique, de donner du grain à moudre aux opposants de tous bords.

 

 

Je ne connais pas la situation particulière de cette famille kosovarde, je ne doute pas que les recours légaux aient été  épuisées au moment des faits, je partage le fait qu'il faut bien qu'il y ait une règle lisible et réaliste en matière de régularisation. Mais rien..... rien ne justifie une telle mise en scene. Car cette interpellation en milieu scolaire a bien été décidée par un quidam si haut placé soit-il, l'imminence du décollage de l'avion pour le Kosovo n'est en rien un argument recevable. Des avions, il y a d'autres et, il est exact d'affirmer que des retours dans leur pays d'origine pour des etrangers déboutés se produisent chaque jour, sans pour autant agir avec une telle précipitation.

 

 

Il y donc eu faute, une faute lourde, un acte déliberé, prémedité par son auteur, par le donneur d'ordre. Un acte d'une telle violence psychique pour les temoins et les autres qu'il déchaine les passions, les opinions, les consciences. C'est un acte assumé, executé au grand jour, réalisé pour mettre à mal, pour atteindre le gouvernement et plus particulièrement le ministre de l'intérieur qui porte de façon regalienne la responsabilité des actions menées en son nom, même quand elle est décidée par un proche de l'ancien pouvoir.

 

 

Alors depuis 48 heures, toute la classe politique s'écharpe sur cette triste affaire en se jetant à la figure toutes sortes de noms d'oiseaux qui riment avec Valls. En quoi la démission d'un ministre même controversé dans son propre camp changerait quoique ce soit à la situation. Ce que la population attend, c'est un cap clair, des règles applicables et l'autorité nécessaire, quitte à condamner, à sanctionner jusqu'au renvoi les auteurs de malveillance volontaire envers l'Etat.

Le dérapage de trop...?
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