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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 06:14

L'interdiction d'ouvrir le dimanche par la justice pour deux grandes enseignes de bricolage le dimanche ainsi que les restrictions horaires de certains grands magasins de la capitale ont servi de prétexte à une nouvelle attaque en règle des organisations syndicales.

 

 

Depuis maintenant trop longtemps, il existe un mépris ostentatoire initié par le gouvernement Fillon à l'encontre du syndicalisme, il est donc devenu monnaie courante de taper sans vergogne sur les organisations syndicales. Ces dernières sont accusées d’être le frein principal du développement économique, d’être les cerbères d'un code du travail jugé obsolète, d’être des archaïques et des protectionnistes, derniers défenseurs d'acquis qui "remontent aux calanques grecs" (sic patronale). Il ne se passe pas un jour donc, sans que l'un de ses pseudo-journalistes devenus éditorialiste de la morosité quotidienne, ne se lance dans une diatribe anti-syndicale pour mieux célébrer la liberté d'entreprendre et le libre arbitre de chacun. Ils prônent un libéralisme non régulé qui serait selon eux LA source d'épanouissement de nos sociétés modernes.

 

 

Cette petite musique qui s'imice peu à peu dans chacun de nos esprits fait aujourd'hui des ravages dans les consciences les plus faibles, et il n'est malheureusement pas rare de voir des salariés abonder les thèses de leurs dirigeants, reprenant à leur compte la flexibilité des horaires, les heures supplémentaires ou le non respect des temps de repos pour convenance personnelle. Le patronat qui est le plus grand lobbyiste de France accentue ainsi chaque jour ses pressions visant à rogner les avancées sociales gagnées à la sueur et parfois au sang versé de nos grand-parents. Il tente de rétablir le travail en 12 heures, la semaine des 60 heures payés 40 et la subordination à vie.

 

 

Pourtant, alors que les gouvernements reculent chaque jour d'avantage devant un patronat arrogant, les syndicats representent l'ultime rempart face au libéralisme outrancier, face à la flexibilité infinie. Ils ne faut jamais oublier qu'ils protegent le salarié et defendent ses droits tout au long de sa carrière.  Alors avant de vilipender leur actions, refléchissez à ce qu'ils font pour vous !

La mort souhaitée du syndicalisme
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