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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 04:35

 

                                                        maintenant la gauche

 

   La motion 3 est une motion utile

 

Un congrès ne sert que si l’on en use. A ceux qui veulent en faire un « non événement », nous répondons qu’un congrès est un moment décisif dans la vie de notre parti. Nous voulons faire vivre le débat: Le débat entre les motions est une richesse de notre parti qui garantit aux militants la liberté de parole et qui donne tout simplement son sens à la militance.


 

Si le temps est à l’unité, il n’est pas à l’unanimisme et la cooptation du nouveau premier secrétaire est à cet égard un mauvais signe lancé aux militants.

 


               La motion 3 est une motion alternative

 

La clarté dans la camaraderie, c’est notre ligne de conduite Nous assumons nos divergences avec la motion 1 et les militants à en débattre. Nous refusons ainsi le traité d’austérité et de la funeste règle d’or, nous souhaitons une politique dynamique permettant de récupérer de manœuvres budgétaires, une politique de relance salariale, la mise en place de mesures anti délocalisations, l’engagement de capitaux publics pour la réindustrialisassions du pays, une véritable révolution fiscale, une transition énergétique, l’instauration de la 6ème République…..

 


                 La motion 3 est une motion de combat

 

Nous souhaitons ardemment la réussite du gouvernement. Pour y contribuer, il faut un parti fort, qui garde son autonomie de débat et d’action.Un parti qui s’émancipe de la pensée unique dont nous constatons chaque jour les ravages.Un parti qui pèse dans le rapport de force pour imposer le changement social. Un parti en première ligne face à la droite et à l’extrême droite.

 

Pour un parti rénové et clairement ancré à gauche. Sans hésitation: je vote motion 3.

 

 

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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 04:59
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La Motion 3 est présentée par Emmanuel Maurel, Gérard Filoche,
Nicolas Pagnier, Gaël Brustier, Marie-Noëlle Lienemann et 2000 signataires

Depuis notre victoire des 6 mai et 17 juin, il existe une majorité de gauche sans précédent dans l’histoire de notre pays. Nos concitoyens et plus particulièrement les salariés de ce pays, touchés de plein fouet par la crise après 10 ans de politique de droite, attendent beaucoup de nous.


Nous soutenons le gouvernement de François Hollande et nous voulons qu’il réussisse. C’est pourquoi notre motion, soumise au vote de tous les socialistes, est une motion de soutien et certainement pas une motion de censure.


Notre motion n'est pourtant pas indifférente à l’orientation de la politique de notre gouvernement. En effet, ce sont les mesures politiques que nous prenons aujourd'hui et que nous prendrons demain, qui maintiendront la confiance et la mobilisation du peuple de gauche. en effet, nous ne voulons pas revivre les défaites de 1986, 1993 et 2002 lorsque, après cinq années de gouvernement de gauche, nos électeurs étaient insatisfaits des demi-mesures que nous avions adoptées et des demi-reculs que nous avions acceptés de faire. Il n’y a pas de fatalité qui nous conduise à répéter les mêmes erreurs.

Ce n’est pas sur les mesures sociétales et institutionnelles (abolition de la peine de mort, décentralisation, accueil des étrangers, parité, pacs…), que nos électeurs nous ont jugés par trois fois. C’est en raison de l’insuffisance des mesures sociales. C’est pourquoi nous donnons la priorité aux réponses que notre gouvernement doit apporter aux questions sociales : emploi, salaires, droit du travail, fiscalité, services publics. En gagnant sur le social, nous rétablirons la confiance et permettrons à la gauche de gouverner durablement.
                                                                                           
merci aux camarades du 64

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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 15:35

 

 


 

Nous déposerons dans les prochains jours une motion gauche socialiste dans l'optique du congrès de Toulouse au regard de trois priorités

 

La première, c'est l'Europe. Nous avons combattu farouchement le traité MERKOZY qui même mâtiné d'une dose de croissance n'est qu'une escalade dans une politique d'austérité déjà en place.  De surcroit il prévoit des sanctions envers les états trop dépensiers sans discernement. Ce traité n'est déjà  plus applicable dans le contexte de crise que nous vivons et éloigne un peu plus  l'idée d'une Europe sociale que nous appelons de vœux.

 

La deuxième raison, c'est l'urgence sociale, les français souffrent depuis plusieurs années d'une dérèglementation galopante dans leur travail, d'un affaiblissement de leur pouvoir d'achat, d'un recul du droit à partir en retraite, de la faiblesse des pensions, de la précarité qui gagne du terrain, d'une iniquité inégalée au sein de notre société. Corriger ces injustices, rétablir les droits et redistribuer constituent le cœur de cette urgence sociale

 

La troisième raison, c'est l'unité à gauche. Nous venons de démontrer qu'une victoire était possible sans se compromettre avec le centre droit. Nous avons certes remporté de nombreuses victoires ces dernières années mais, nous ne les avons pas gagnées seuls. Notre parti serait voué à sa perte s'il se croit tout puissant. C'est fort de nos victoires communes que nous devons proposer aux partis de gauche et aux écologistes les outils du rassemblement, les outils d'un travail permanent afin de construire une alternative durable au libéralisme. La création d'un comité permanent de nos partis ainsi que la constitution de intergroupes parlementaires de la gauche et des écologistes doivent nous permettre de conduire dans la durée le changement attendu.

 

 

Déposer une motion n’est pas un manque de solidarité. Proposer des orientations politiques différentes n’est pas une slave anti-gouvernementale. Accompagner la mise en œuvre du projet présidentielle et rappeler les attentes des français, c’est le rôle du Parti socialiste.  

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24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 05:13

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De Solférino à Toulouse en passant par La Rochelle, le parti socialiste, mon parti entame un chemin étroit, où auréolé des victoires nombreuses mais passées, il doit demeurer un parti de débat sans devenir la courroie de transmission sans âme des mesures gouvernementales.


François Hollande est élu, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault décline les engagements du désormais président, les socialistes et leurs alliés sont à la tête d'une large majorité de collectivités, les conditions du changement sont réunies.

 

C'est justement parce que tout cela est déjà en place que le parti socialiste doit conserver son identité: un parti militant, un parti citoyen, un parti en phase avec la société et la mobilisation sociale.


A la Rochelle, comme à Toulouse, continuons à faire vivre le débat notamment sur les sujets qui sont au coeur des préoccupations des français et pour lesquels ils existent des différences entre nous. Le traité européen, la relance économique, l'urgence sociale, la nouvelle répartition des richesses doivent être les points d'orgue de nos échanges entre nous mais aussi avec nos partenaires communistes et écologistes.


Montrons aux français que le parti socialiste est capable d'une autonomie de réflexions, de propositions afin que notre président puisse avec le gouvernement prendre les décisions que nos concitoyens attendent.

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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 19:44

Le Temps de la Gauche

 

Vous pouvez retrouver "Le Temps de la Gauche", la Contribution générale au Congrès du Parti Socialiste de Toulouse déposée notamment par  ;  et  sur le site :

 

http://www.letempsdelagauche.fr

 

 

A noter que vous pouvez signer plusieurs contributions générale.

 

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 05:16

congres-Epinay.jpg 

 

Le Parti socialiste a décidé lors du bureau national du 26 juin de maintenir la tenue d'un congrès les 26-27 et 28 octobre prochain.

 

Le moins que l'on puisse, c'est que cette annonce ne suscite pas l'enthousiasme des militants, ni l'approbation de nombreux dirigeants. Après un an de campagne, un an de débats, un an de confrontations, un an de tracts, de marchés avec au bout du chemin la plus formidable des récompenses: la victoire historique de la gauche les 6 mai et 17 juin. Une victoire qui permets une majorité inédite, une victoire qui est une immense opportunité mais aussi une immense responsabilité.

 

L'espoir est donc grand, l'attente est à la hauteur "...des blessures et des brûlures qu'il faut réparer" (F.Hollande le 6 mai au soir).

 

Car la menace est grande: la France et avec elle l'Europe est soumise au risque incontrôlable de l'explosion de la "Dette", de l'appétit des banksters et de l'austérité érigée en dogme par Merkel ! la menace est double car notre pays est pris en tenaille par des urgences sociales inédites, fruit de dix années de dérégulation et d'indigence droitière.

 

Alors dans ce contexte, il faut éviter à tout prix de revivre la période 1997-2002 où le débat et la diversité qui sont la richesse de notre mouvement avaient été écarté pour laisser le gouvernement travailler. La défaite du 21 avril 2002 nous oblige collectivement à nous souvenir et, à ne pas reproduire les mêmes erreurs. Ne faisons pas de Toulouse un congrès en catimini, où nos questions seraient esquivées, où notre pluralité serait noyée dans une synthèse de confort. Notre parti doit débattre, sereinement des enjeux de demain, des orientations que le gouvernement devra prendre tout au long du quinquenat. Tout autre attitude serait assimillée à un parti godillot, tout autre attitude conduirait immanquablement à l'échec.

 

Le calendrier proposé (contributions en juillet, motions en septembre, vote dès la mi-octobre) est malheureusement peu propice aux voeux exprimés ici. J'espère que les dirigeants socialistes sauront me contredire et, qu'ils feront preuve d'une maturité nouvelle.

 

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